17.6.11

déambulations
















Aujourd'hui, j'ai marché deux heures dans Paris.

J'aurai pu vous parler de ce petit garçon de 4 ans environ qui avait un sac plastique blanc que sa bienveillante maman lui avait subtilement ficelé sur la tête, pour lui protéger les cheveux de la pluie, je suppose. J'aurais détesté que ma mère me fasse un truc pareil à son âge.

J'aurais pu vous parler de la toute petite brocante ou j'adore aller régulièrement, je voulais lui dire au revoir parce que probablement je n'y viendrais plus. À peine entrée dans la boutique, elle m'a dit "ah ! heureusement que vous passez, je ferme dans 2 semaines, je pars en province !" et moi j'ai dit "Je venais vous dire au revoir, parce que dans deux semaines, je pars en province". Finalement, je ne serais toujours pas si loin de la toute petite brocante qui part en province comme moi.

Mais je voulais vous parler de ce couple qui venait de se retrouver sur un coin de bitume. Ils se serraient si fort qu'ils ne faisaient qu'un, mais vraiment un. Leurs jambes ne se distinguaient pas, leurs bras s'enroulaient de toutes leurs forces comme si ils savaient que c'était la dernière fois, leurs cheveux se mêlaient si parfaitement. Je crois qu'ils avaient les cheveux longs et bruns tous les deux. Je ne sais pas quel âge ils avaient, je n'ai pas vu leurs visages, leurs bouches étaient si collées. Il tenait sa main en arrière pour ne pas toucher sa bien aimée avec sa cigarette. Ils étaient beaux, j'ai souri assez longtemps après, je crois.


Today, I walked two hours in Paris.

I could tell you about this little boy about 4 years old who had a white plastic bag that his mother had kindly subtly tied on the head to protect his hair from the rain, I suppose. I 'would have hated my mother makes me such a thing at his age.

I could tell you about the tiny flea market that I love going regularly, I wanted to say goodbye because I probably would come over there. Just entering the shop, she said me "oh good thing you spend, I close in 2 weeks, I leave Paris the province!" and I said "I came to say goodbye, because in two weeks, I leave Paris for the province." Finally, I would still not so far from the tiny flea that leaves Paris for the province as me.

But I wanted to tell you about this couple that had to be on a piece of asphalt. They were shaking so hard they were one, but really. Their legs were indistinguishable, their arms wrapped themselves with all their strength as if they knew it was the last time, their hair so perfectly blended. I think they had long hair and brown both. I do not know how old they were, I did not see their faces, their mouths were so bonded. He held his hand back and not to touch his beloved with his cigarette. They were beautiful, I smiled for a long time after, I think.

3 commentaires:

clémence a dit…

Quel beau récite de ta balade... tu as l’œil pour les belles choses!

Guillaume a dit…

Qui n'aimerait pas que tu poses ton œil sur lui. J'adorerai. Au gré d'une déambulation peut-être ...

Leslie a dit…

C'était très agréable de te rencontrer ce jour-là! La branche cherche encore sa place définitive... Puis-je en mettre une photo (ainsi que de la carte) sur mon blog (en te mentionnant bien entendu)?
Dis-moi, où est-elle, cette petite brocante, avant qu'elle ne ferme?

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