8.1.11
de la buée dans les yeux
J'ai une amie qui se débat avec la tristesse.
On sait bien que seul le temps permet les petits arrangements avec ceux qui sont absents à jamais.
Il faut s'accommoder avec le manque, la gorge est un peu moins serrée (ou pas), la vue ne s'embue plus aussi fort.
Mais il faut souvent attendre longtemps ces effets, j'aime croire que des attentions peuvent rendre ce combat moins pénible.
Des mots, bien sûr, des gestes aussi.
Une libellule porte-couleur et porte-chaleur, je la cite, qui je l'espère sème un peu de douceur là ou elle est posée.
A friend of mine struggles with sadness.
We know that only time allows small arrangements with those who are absent forever.
Must cope with the lack, the throat is a little less tight (or not), the view does not fog up as strong.
But these effects often take a long time, I believe that attention can make this fight more difficult.
Words, of course, gestures as well.
A dragonfly lucky charm and heatwave, I quote her, which I hope spreads a bit of softness there where it is settled.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
6 commentaires:
quelle klass!!!
cette danseuse porte le tutu de côté
elle fait rêver
où va t"elle se poser ?
là où le vent l'aura mené.....
La tristesse de l'absence est une chose que l'on goute une fois et pour toujours... les gestes réchauffent et apaisent, accompagne là encore.
Que j'aime tes mots et tes dessins...
Merci :)
Auprès de ton arbre on se sent moins seul(e).
Il se pourrait même que la danseuse s'y pose
jolis mots, si délicats, si vrais...
Enregistrer un commentaire